• L'organisation sociale

    Les "conditions sociales" dont il est question dans la définition du bien commun nous semblent comporter au moins deux éléments : l'organisation sociale, d'une part, et la culture sociale, d'autre part.

    L'organisation sociale est déterminée et mise en place par :

    • les dirigeants de l’État (État Central, collectivités locales) ;
    • les citoyens, regroupés ou non, dans le cadre défini par l’État (notamment, via la Constitution, la loi, la réglementation,...) : entreprises privées, associations, syndicats, familles, etc..

    Chez Syndicatho, nous considérons que l’État, dans tout les pays du monde, et particulièrement en France, est incompatible avec le principe personnaliste, donc avec la DSÉ, parce qu'il utilise la contrainte (pour se financer, d'une part, pour imposer ses choix, d'autre part), par principe (c'est, avec la Mafia, la seule organisation qui soit fondée sur la contrainte). Il impose ses choix partout, aussi bien dans les organes étatiques que dans les organes privés. Par exemple, dans une entreprise privée, employeur et salarié sont contraints de se conformer à toutes les dispositions du code du travail, sans exceptions, quand bien même chacune de ces deux parties souhaiterait s'affranchir de certaines règles dudit code.

    Nous pensons donc que la quasi-totalité des problèmes sociaux vient de cette incompatibilité entre l'État et la DSÉ, et que ceci durera tant que l'État utilisera la contrainte.

    Nous précisons notre point de vue à travers les différents articles ou pages qui sont publiés dans le cadre de cette rubrique (Ex : "La démocratie", "L'État", "Le libre marché") et nous l'illustrons dans les articles de la rubrique "La DSÉ éclaire l'actualité".

  • Nous croyons que l’État, dans quelque pays que ce soit, et particulièrement en France, est incompatible avec le « Bien Commun ». Nous pensons même que l’État est ce que l’Église appelle une « structure de péché ».

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  • La démocratie est normalement le pouvoir (kratos, en grec) du peuple (dêmos, en grec).
    La conception de la démocratie qui prévaut dans le monde entier est à notre avis incompatible avec la Doctrine Sociale de l’Église. Nous croyons que dans les démocraties actuelles, le pouvoir du peuple est une pure fiction.

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